Le petit être au grand coeur


Un ange de vertu se cache en cet être
Dont la bonté donne envie de le connaître
Si petit soit-il son âme est honnête
Bien que sa critique nous stoppe net
Sa passion est grande et son amour intense
Bien que protégé par une armure immense
Il se dit horrible mais agit limpide,
Tellement vrai qu'on le dit intrépide
Aimant la solitude
Il en fait sa plénitude
Mais en son coeur le grand feu s'éparpille
Attendant la personne héroïque
Qui bravant cette carapace de pacotille
Apportera un amour idyllique

 

 

Ce que je vois


Je regarde devant moi aussi loin que je le peux
Et tout ce que je vois c’est un océan de feu
Mille passions se déchirent
Pour avoir ce qu'elles admirent
Religion, argent, amour
Pas besoin d'un cours
Le prêtre donne sa foi
Mais l'homme ne pense qu'à soi
Il veut de l'amour
Alors il montre ses plus beaux tours
Allant à la haine
Qui augmente sa peine
Et alors plus besoin d'interprète
Il comprend les paroles du prêtre
Mais le prêtre est un homme
Agissant en homme
Ce qu'il dit c'est pour l'homme
Et puis surtout pour sa pomme
L'océan est immense
Mais on en voit sa semence
Haine, guerre, pollution
Ca en devient une tradition
Des être tombent avec leurs passions profondes
Qui auraient pu bouleverser notre monde
Tandis que des êtres s'élèvent et acquièrent richesses éphémères
Bousculant, écrasant les richesses de notre terre mère
Et la vie éphémère
Avec sa douce lumière
S'éteint sur cette terre
Et les êtres s'enterrent
Pour des guerres
Dont le motif date du temps de leurs pères
Au moment où deux êtres
Pour leur bien-être
Voulurent la même richesse
En vinrent aux actes qui blessent
Faisant tomber l'être aux passions profondes
Qui auraient pu bouleverser notre monde
Car sa parole irritante montrait la vérité
Qui parlait de l'équité
Un îlot dans l'océan
Je m'y dirige séant
Mais je n'y vois que le néant
Ce n'est plus le présent
Devant moi le futur
Il est en phase d'écriture
Mais rien n'est lisible
Et c’est bien risible
A moi d'écrire
A moi de rire
A moi de créer
A moi d'espérer
A moi d'aider
A moi d'aimer
Pour qu'au prochain tour
Ce soit ton tour

 

 

Instant fugace


Ce petit moment de bonheur
Avec toi sur mon coeur
Me fait oublier l'heure
Et m'enlève toute ardeur
Je peux lire en toi comme dans un livre
Toi la femme qui a enlevé le givre
De ce coeur que tu rends ivre
Je n'ai plus peur de vivre
La douceur de cet instant
La chaleur de ce moment
Plus de temps
Personne ne ment
C'est évident
C'est évident

 

 

Cauchemar ou réalité ?


Le sang coule en ces lieux
Je n'en crois pas mes yeux
Le sang coule des cieux
Que font les dieux ?
Je ne veux pas rejoindre ces rangs
La peur me prend...
Je ne veux pas croire en ce temps
Et pourtant...
L'Homme détruit tout
Partout...
J'ai peur de vivre
Ce sang m'enivre
J'aime le pouvoir
J'aime le savoir
Mais la vie ?
Qu'est-ce qu'une vie ?
Et le sang coule
Et le temps s'écoule
Les hommes détruisent
Ils vivent peu de temps
Et pourtant...
Ils le passent sans le vivre
Ils savent pas vivre
Heureusement les étoiles luisent...

 

Pêché de vie

Peur du pêché en ce lieu mal famé
La terre pleure les âmes damnés
Où se cache la vérité ?
Qui joue pour sa prospérité ?
Va ! être de lumière !
Prend soin de toi en cet ère
Où le pêché n'est plus interdit
Où la vérité n'est plus dit...

 

Confessions

Je suis ange de vertu
Pour les âmes perdues
Traqué par les sentiments
Sans cesse je me mens
N'y-a-t'il point de courage
En cet être sans âge
Qui parcours sa vie
Sans aucun avis
Enfant de coeur
Je cherche le bonheur
Mais adulte d'âme
Je connais le drame
Ainsi je cours dans l'ennui
Fuyant mes envies
Me lassant de cette vie
Qui traverse la nuit
Et je révèle le démon
Cet horrible démon
Qui parle de lumière
D'une nouvelle ère
Mais qui pourtant
De tous les temps
Cache la misère
En sa vaine prière

 

 

Visions et espoirs d'un soir

Danse mon étoile dans le firmament
Danse belle lumière des amants
Eclaire leurs jeux de mots
Qui n'ont pour but que de guérir leurs maux
Vogue dans le ciel étincelant
Fais connaître ta beauté de mille ans
Coule le long des rivières d'antan
Car ta clarté pure remonte à la nuit des temps
Baigne la sagesse des anciens
Montre le chemin de l'enfant et des siens
Car en nos coeurs plein de tristesse
Se trouve une place pour ta noblesse
Prends soin de moi petite étoile
Car sur mon coeur se tient un voile
Et toi seule peut m'en délivrer
Oui toi seule peut m'enivrer

 

 

J'étouffe


Le bruit étouffe ma sensibilité
Tant de pollution est pure débilité
Les gens passent sans se retourner
Et moi je n'ai de cesse de les contourner
Un homme à vélo manque de me renverser
Des femmes me regardent sans cesser de converser
Le parfum des fleurs n'est plus ici
Il m'avait accompagné pourtant jusqu'ici
Les oiseaux pourtant peureux
Ont l'air tout heureux
Avec ces gens à dix centimètres
Alors qu'ils fuient normalement à dix mètres
Triste paysage que cette ville
Où rien ne semble tranquille
Où tout est artificiel
Et rien n'est naturel

 

 

La fleur


Une fleur s'est présentée à moi en cette belle journée
Mais jamais je n'aurais cru qu'un sentiment serait né
Petit à petit sans aucune arrière pensée je m'avançais
Sans aucun doute ni aucune idée je lui disais ce que je sais
Mais au fur et à mesure que j'apprenais
Bien contre moi l'amour me prenait
Ce sentiment oppressant qui me prend
Cette crise de l'âme je le sens me reprend
Bien malgré moi j'avance vers cette fleur
Je la touche, la caresse, l'effleure
Mais là je vois que rien ne me permet de prendre ce droit sur elle
Elle est liée a la terre qui lui permet peu mais prend soin d'elle
Et quand bien même je lui donnerais des ailes
Je ne suis rien pour elle qui veut ses ailes
Alors je la regarde dans la pénombre
Et j'agis comme l'ombre
Je ne suis ici que pour elle
Elle qui veut ses ailes
Dans l'ombre je l'aiderai
Dans l'ombre je l'aimerai
Car c’est dans la clarté que l'apparence s'éprouve
Mais c’est dans l'ombre que les sentiments se trouvent

 

Yukito



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