Bonjour tout le monde ! ^^ J'espère que vous allez bien. Je viens de découvrir que l'inspiration est grande lorsqu'... on s'ennuie au boulot! ^^ Hé vi, tout mes petits poèmes je les écris au taff (en secret, en tournant mon écran vers le mur pour que personne ne voit). Bon, l'inspiration est plus ou moins là, mais dites moi ce que vous en pensez! ^^"

A propos, mon nouvel email réservé à tout ce qui concerne mes "oeuvres littéraires", c'est .

Gwen

 

 

Attirance, les amours de lycée, un thème inépuisable.

Derniers instants, une certaine approche de la mort.

Fleurs, une ôde aux fleurs.

Grâce, trouver sa place dans la nature.

Inaccessible, un texte particulièrement, comment dire... efficace.

Insomnie, amour et sommeil vont difficilement ensemble.

Petit matin, pour se réveiller avec Gwen.

Pour la Terre, pardon et merci.

 

Attirance ?

Qui est-il ?
Ce garçon dont tout le monde parle ?
Ou plutôt, ce garçon dont toutes les filles parlent ?

Il paraît qu’il est beau
Grand et « baraqué »
Qu’il est en terminale
Et qu’il fait même craquer les filles de la faculté.

C’est quoi tout ce remue-ménage ?
Comment peut-on tellement s’emballer
Pour un garçon que l’on ne connaît pas ?
Les apparences ont-elles donc tant d’importance ?

Cela m’énerve
Car même si je ne veux pas me l’avouer
Je sais bien que je serais comme toutes ces filles.
Dès que je l’aurais vu
J’en parlerais à mes amies.

Ce garçon va devenir l’idole de nos fantasmes.
On rêvera de lui, on s’imaginera dans ses bras.
C’est bizarre
Comment un simple corps peut devenir objet de tous les désirs
S’il est beau.

C’est comme une œuvre d’art
On aimerait qu’elle soit à nous
Même si elle est hors de prix.
Elle est une source inépuisable d’inspiration
Pour notre imagination et nos rêves de jeunes filles.

Mais…. Et moi dans tout ça ?
Qu’est-ce que j’y gagne ?
A part de jolis rêves ?
Rien, je perds mon temps
Et je passe à côté
D’un garçon ordinaire… banal
Mais avec qui je m’entends bien
Avec qui il est facile de sourire et d’être bien.

Et lorsque je me rend compte que mon cœur
Chantait une chanson différente de celle de mes yeux
Il est déjà trop tard

Les vacances arrivent, le moment des séparations est là
Et on ne dit rien, car on sait tout les deux
On souhaite « au revoir ! », « bonnes vacances ! »
Arborant un air faussement joyeux
Le cœur soupirant et triste.

Erreur de jeunesse ? Probablement.
Il faut du temps
Pour apprendre à comprendre son cœur
Et surtout à le laisser s’exprimer librement
Loin des contraintes et des influences extérieures.

Si seulement je l’avais compris plus tôt…

 


Derniers instants

Je vais mourir
J’étais en première ligne sur le front
Et une balle s’est logée dans mon foie,
Perforant au passage quelques côtes
Et mes poumons.

C’est bizarre
Je ne pensais pas que je mourrais un jour
En tout cas pas si jeune
Pas si tôt
… pas tout de suite.

Je croyais que je n’aurais pas peur
Que je serais fort
Parce que la mort est naturelle
Mais c’était faux
Je suis terrifié.

Je n’ai pas assez vécu
L’amour, les enfants
Je n’ai pas eu le temps de fonder une famille
De dire à mes parents : « je vous aime »
D’encourager ma petite sœur dans la vie.

J’aurais aimé être écrivain
Pour passer des heures
A décrire la beauté de la vie
Son intensité, sa pérennité aussi
Insister sur le fait que l’on ait qu’une seule vie.

Est-ce que les anges existent ?
Est-ce que Dieu existe ?
Je n’ai jamais pris le temps d’y réfléchir
Mais maintenant j’ai besoin d’eux
Pour ne pas mourir… vraiment… seul…


 

 

Fleurs

Au détour d’un sentier
Une trouvaille magnifique
Un bouquet multicolore
Illumine le sous-bois ombragé.

Elles sont sublimes
Toutes différentes, toutes spéciales
Ephémères et pourtant d’une beauté éternelle.

Elles charment par leur grâce
Elles envoûtent par leur parfum
Elles chavirent l’âme du promeneur.

Elles sont si fragiles, si sensibles
Un simple coup de vent fait voler leur collerette en éclat !
Mais elles résistent, elles s’accrochent
En tant que dignes représentantes du monde végétal.

Elles sont des plus courageuses
Parfois des plus téméraires
Elles s’installent dès qu’une brèche est ouverte
Sur les parois rocheuses des montagnes
Dans le sable des dunes
Afin d’ensoleiller par leur présence et leur beauté
Ces paysages, fades sans elles.

Toujours elles réussissent
A perdurer dans l’adversité
Et lorsque le promeneur repasse
Déçu de ne plus voir que des fragments
Que l’espoir le soutienne.

Car
Malgré les tempêtes, les pluies diluviennes
Les ravages écologiques
Un jour, une petite graine
Encouragée par un rayon de soleil
Percera de nouveau à l’air libre
Pour redonner au promeneur la joie de voir
La force éblouissante de la Vie.

 

 

 

Grâce

Au détour d’un sentier,
Perdu en pleine forêt,
Au hasard des chemins,
On découvre émerveillé,
Entre deux branches d’arbre entrelacées,
La demeure des lutins, des fées et des elfes.

Une petite clairière,
Traversée par un ruisseau,
Raisonnant du chant des oiseaux,
Du bavardage des écureuils et des lapins,
Lumineux sous les rayons du soleil couchant.

On reste cois, immobile, le souffle court,
Devant tant de beauté, de fraîcheur, et d’innocence.
Et d’un seul coup, le cœur s’emplit, déborde,
Il s’exprime pleinement, librement,
Inspiré par les esprits de la forêt, du ciel et de la terre,
Des animaux et des fleurs.

Le cœur tremble de joie, de bonheur, et de soulagement.
Le soulagement d’avoir, pendant quelques instants,
Retrouvé cet ancien souvenir, cet instinct bien enfoui,
D’appartenir au monde comme lui vous appartient,
D’être animal autant qu’humain,
Et d’avoir la certitude magique,
De comprendre le langage des arbres et des nuages.

Le bonheur pendant un instant précieux
De vibrer à l’unisson avec la Vie.
Et de comprendre, de trouver enfin
Sa place dans toute cette symphonie.

 

 


Inaccessible


Tu es là, si près, tout près
Et pourtant, tu ne me vois pas
Tu ne m’entends pas, tu ne me touches pas.

J’essaye d’ignorer les battements de mon cœur
Le pourpre de mes joues
J’essaye de ne pas baisser les yeux
De ne pas baisser la tête.

Je me sens si vulnérable
Quand tu es là
Je suis bouleversée, je suis alarmée
Mon cœur
Mon cœur est en folie
J’ai chaud, j’ai froid
Je suis émerveillée, je suis effrayée
J’ai peur.

Tu me regardes, tu me souris
Tu bavardes, tu plaisantes
Tu es inconscient
Inconscient de l’effet que tes phrases
Tes gestes, le moindre de tes sourire
Ont sur moi, sur mon cœur, sur mon âme.

Je ne sais comment faire
Pour te faire réaliser
La tornade que tu déclenches en moi.

Je n’ose pas, je ne sais pas
Je suis si petite, si insignifiante
Comment pourrais-je ?
Comment ferais-je ?

Je ferais mieux d’oublier
De passer outre, de me faire à l’idée
Et de me satisfaire
De ton amitié.
Je ne suis pas de taille à lutter
Tu es tellement… inaccessible.

 

 

 

Insomnie

Deux heures du matin.
Je ne cesse de me tourner et de me retourner dans mon lit.
J’ai beau essayer de dormir
D’apaiser mon esprit
Il est hanté par ton souvenir.

Mon âme bouillonne
Mon esprit s’enflamme
Comment est-ce possible
Qu’un simple regard
Un simple sourire
Puisse me torturer à ce point là ?

Je me prends à rêver
De ce regard
De ces yeux doux
Toute cette tendresse
Rien que pour moi ?

J’aurais tellement voulu y voir
De l’amour dans ces beaux yeux-là.
Mais c’est idiot
Nous n’avons fais que nous croiser.

Peut-être est-ce cela qui me chiffonne
Le fait d’y voir de la tendresse
Alors que j’aurais voulu y voir de l’amour ?
Mais c’est impossible
Nous ne nous connaissons pas.

Alors pourquoi ?
Pourquoi ai-je tant envie
De me sentir aimée
Par ce bel inconnu ?

Il m’a envoûtée
Ensorcelée et charmée
Avec son bonheur naturel.
Est-ce donc ça, le coup de foudre ?
Est-ce un sentiment réciproque ?
Comment le saurais-je ?
Nous ne nous recroiserons plus, je le sais

Amour d’un soir,
D’un instant, d’une seconde
Tu seras à tout jamais dans mon cœur
Et je te remercie
De m’avoir donné ce moment
Fut-il si bref
D’amour et de bonheur intense.

J’aurais aimé qu’il dure l’éternité
Mais en fait je ne l’ai pas perdu
Il est toujours en moi, bien au chaud
Un souvenir merveilleux

Mon esprit s’apaise
Mes yeux se ferment
D’avoir compris cet instant
Et la chance que j’ai eu de le vivre…
Je suis heureuse
Je peux dormir sereine
Un sourire aux lèvres….

 


Petit matin

Un sifflement lointain
Comme une chanson
Une brise légère
Tiède sur ma joue.

L’ombre se fait moindre
A travers mes paupières closes
Cela bouge au dehors
La forêt s’éveille.

Je profite de ce moment
Je garde les yeux fermés
Encore un peu
Pour apprécier la fraîcheur des sous-bois.

Puis tout doucement
Je me retourne sous mes couvertures
Je reste allongée sur le dos
A tenter de percevoir l’extérieur.

Les oiseaux chantent
Pour se souhaiter le bonjour
Les brindilles craquent
Les animaux cherchent pâture.

Le soleil se lève
Posant de doux rayons
Il réchauffe l’atmosphère
Il incite au réveil.

Tout doucement j’ouvre les yeux
Pour découvrir le feuillage des arbres
Qui joue avec le vent
Cachant à moitié la lumière du Soleil.

L’air sent bon
Le ciel est encore un peu sombre
La rosée s’évapore
La paix et le calme sont maîtres de ces lieux.

Je soupire d’aise et de bien-être
L’âme et l’esprit reposés et heureux
Je prends le temps de me réveiller tranquillement
Des réveils comme celui-ci on en a rarement

J’aime la nature
J’aime sa sérénité et sa beauté
J’aimerais me réveiller chaque matin
Le cœur empli de plénitude.

 

 

 

Pour la Terre

Pardon.
Pardonne-nous
De ne plus savoir t’aimer
Ni te respecter
Comme tu le mérites.

Tu nous offres tant !
De l’air pour respirer
De l’eau pour se désaltérer
De la terre à travailler
Et la beauté de ta faune et flore à admirer.

Et nous, nous te polluons
Ta terre nourricière
Ton ciel, ton eau
Rien n’est épargné
Pas même la diversité de tes êtres vivants.

L’homme a perdu sa place
Il s’est éloigné
Il a préféré l’artificiel
Le synthétique et le plastique
A ta saveur douce et réelle.

La vie…
Crois-tu que l’homme sache encore ce que c’est ?
Crois-tu qu’un jour il se réveillera ?
Je sais que tu nous aimes encore
Comment fais-tu pour être si tolérante ?

Tes animaux meurent
Sous les tortures et les massacres
Perpétrés par les hommes.
Tes plantes sont arrachées
Le déboisement fait rage.

Et tu ne te révoltes pas
Tu supportes toutes ces cicatrices
Toutes ces blessures qui te défigurent.
Comment fais-tu
Pour supporter l’homme ?

J’aimerais que l’on reprenne conscience
Que l’on t’admire comme antan
Que l’on te sanctifie
Que l’on comprenne
Que si tu meurs… nous aussi…

Crois-tu que cela arrivera un jour ?
Seul l’espoir nous est permis
Pour nous, rares enfants de la Terre
Qui avons malgré tout
Décidé de te choyer.

Nous sommes peu nombreux
On peut considérer nos actions comme vaines
Mais tu nous connais
Et tu nous rends au centuple
L’amour que l’on te donne.

Merci.

Gwen