Ah ce texte...
Je crois que c'est celui qui a été pour moi le plus dur à écrire.

Il m'est déjà arrivé quand j'étais plus jeune (Il y 5 ou 6 ans) de me sentir vraiment mal dans ma peau, et d'en arriver à vouloir faire des conneries&
Mais la raison l'a toujours emporté et je n'ai jamais fais que penser "le faire", juste le temps de passer à autre chose.

Ce texte reflète en fait un désir inassouvi, une envie d'approcher la mort que j'avais. Mais le courage m'a toujours manqué (Heureusement d'ailleurs) pour aller jusqu'au bout.
En écrivant ce texte c'est à mes propres démons que j'ai tenté de faire face, en essayant de me mettre dans la peau de quelqu'un de vraiment désespéré, désespéré à un tel point qu'il en est arrivé à se poser une lame sur les veines.

Et force a été de constater que je n'ai jamais atteint ce stade&
C'est pour ça que ce texte a été dur à écrire.

" Comment se mettre dans la peau de quelqu'un que plus rien ne retient sur terre, quand on a toujours quelque chose qui nous retient nous ? "
" Comment faire abstraction de tout, pour pouvoir entrer totalement dans la peau de quelqu'un ? "
Je me suis posé ces questions pendant un long moment avant de commencer à écrire& et c'est en moi que j'ai trouvé les solutions.

C'est en faisant disparaître peu à peu toutes les choses qui m'avaient retenu à l'époque, en effaçant progressivement toutes les questions que je m'étais posées et qui m'avaient heureusement retenu, que j'ai réussi à m'auto-persuader pour atteindre un stade où je suis entré totalement dans cet état d'abandon total ou la réalité même avait disparu pour laisser place à un monde imaginaire ou ma personnalité s'était effacée, laissant place au personnage que je cherchais à incarner.
Et c'est dans cet état que j'ai écris " La vie ".

Mais je n'ai pas pu me mettre totalement dans le personnage& et je n'ai donc pas pu mettre en scène le suicide, devant me résoudre à laisser place à une lueur d'espoir en fin de texte.

Ce fut une expérience intéressante que cette introspection, mais je dois bien avouer que je ne le ferais pas tous les jours&