Nom : Anonyme   Points : N/A

BIOGRAPHIE

Né le 5 mars 1959 à Ogura (actuellement Kitakyushu) dans le département de Fukuoka. Tsukasa HÔJÔ intègre la section Beaux-arts de l'université industrielle de Kyushu en 1977. Deux ans plus tard (1979), il participe au 18e prix Osamu Tezuka (organisé par la société Shueisha pour son hebdomadaire SHONEN JUMP), et remporte un prix avec Space Angel.

En 1980 il participe à un concours de jeunes auteurs de Manga organisé par les éditions Shueisha. Il sera primé (le premier prix) et remarqué ce qui lui permettra d'être édité en août peu après avec "Ore wa otoko da !" (Ce qui signifie : je suis un homme !) dans le magazine Shonen Jump Semaral.
En janvier 81, il dessine "Third deka" sur un scénario de Kazehido Tokai. En octobre de la même année, Tsukasa Hôjô pénètre dans la cour des grands en créant son premier gros succès.

L'année suivante, il obtient son diplôme universitaire et en octobre 1981 il crée sa première grande série "Cat's Eyes". Il nous narre leurs aventures pendant 3 ans les aventures de Ai, Rui et Hitomi, les Cat's Eye, sur un total de 18 tomes. Le jeune homme a bien du mal à satisfaire les exigences qu'impose son nouveau travail : rendre 18 pages à l'éditeur chaque semaine, plus quelques illustrations en noir & blanc pour mettre en valeur la publication hebdomadaire.
A la fin de l'année 82, la Shueisha propose à la maison de production TMS (Tokyo Movie Shinsha) d'adapter Cat's Eye en dessin animé. En juillet 1983 la série télé débarque sur les écrans nippons et là aussi le succès est immédiat.

Bien qu'il soit surchargé de travail avec Cat's Eye, Tsukasa Hôjô trouve du temps libre pour s'adonner à de nouvelles expériences. Il élaborera une seconde histoire de Space Angel et surtout il fera les premières esquisses du plus grand tueur à gages du monde du manga autrement dit Ryo Saeba (Nicky Larson), dans une nouvelle appelée City Hunter XYZ publiée en décembre 1983 dans Shonen Jump.
Tsukasa Hôjô échafaude une intrigue dont l'action se déroule dans le même monde que Cat's Eye. A l'origine Ryo Saeba ne devait pas être le seul instigateur, Kamia Masato, un personnage secondaire de Cat's Eye qu'affectionnait beaucoup Hôjô, devait l'accompagner dans ses missions. Mais le public va trancher: Ryo Saeba a fait l'unanimité et Hôjô doit s'incliner.
Il poursuit l'expérience avec une seconde nouvelle appelée "City Hunter Double Edge" publié en février 1984 dans le mensuel Fresh Jump. Il atteint le succès après seulement deux chapitres. Il met donc un terme à la série Cat's Eye en novembre 1984.

Il commence officiellement la série de City Hunter qui voit le jour en décembre 85. Nouveau manga comico-policier, au rythme de 18 pages par semaine environ, publié toujours dans Shonen Jump. En quelques mois City Hunter devient le titre phare du Shonen Jump supplantant même Dragon Ball. Et on comprend pourquoi quand on lit cette série. Malgré tout le travail que lui donne City Hunter, Hôjô se lance dans l'aventure Rash, mais la série ne marche pas et s'arrête au bout de 2 tomes.

Hôjô change de registre le temps d'une histoire courte intitulée Histoire de Chats (Neko manma okawari) et qui donna son nom de mangaka de maître Hôjô, l'atelier Neko manma. Peu après deux petites histoires sentimentales réalisées en couleur, Splash ! 1 et 2 font leur apparition dans le mensuel Super Jump, un récit en couleur composé de chapitres de 4 pages. Bientôt suivant le même enchaînement que pour Cat's Eye City Hunter est adapté en dessin animé.

Hôjô récidive dans le fantastique avec " Tenshi no okurimono " (Le cadeau de l'ange). Cette dernière histoire lui a été inspirée par les jeux de rue pratiqués par sa fille et ses amies. Elles s'amusaient à mettre la discorde dans un couple de passants, en se faisant passer pour la fille de l'homme.

L'année suivante, alors que City Hunter 3 commence à la télé et que le premier film "City Hunter Ai to shukumei no magnum" est diffusé en salle, Hôjô met en chantier l'une de ses plus belles oeuvres, "Taxi Driver" ou les aventures d'un jeune vampire chauffeur de taxi.

Pour rendre hommage aux dix ans de carrière de leur célèbre auteur, les éditions Shueisha préparent dès la fin 90 un artbook regroupant la plupart de ses illustrations. Pour l'occasion Tsukasa Hôjô dessine une série de superbes illustrations couleur intitulée Tsukasa Hôjô - Special Illustrations (1991). Le livre sort finalement en mars 1991 et rencontre le succès que l'on connaît avec plus de 20 rééditions à ce jour.

Peu après, Epic-Sony, le producteur de la bande originale du dessin animé de City Hunter a l'idée de faire appel au talent d'illustrateur de T.Hôjô pour la pochette de l'album City Hunter'91.

Après une courte période de repos bien méritée le mangaka se remet au travail et propose en mars 92 une nouvelle histoire courte, Family Plot, puis dessine une série d'illustrations et quelques planches inédites pour le premier volume des romans de City Hunter dans la collection Jump J Books. Hôjô fait un nouvel essai dans le fantastique avec Rêve d'été en octobre et le temps des cerisiers ("Sakura no hana sakukoro") en janvier 93 publiés dans Shonen Jump.

Au début de l'année 94, la Shueisha décide de rééditer le mange de Cat's Eye dans une collection luxueuse avec une couverture cartonnée. Hôjô doit fournir pour les couvertures de ces volumes de nouvelles illustrations, 9 au total, qui sont magnifiques.

Par nostalgie, le mangaka renoue avec le polar urbain pour le trop court Rash ! publié de novembre 1994 à février 1995 qui conte les aventures dangereuses et féminines de la doctoresse Yûki Asaka. Dans la foulée, Hôjô commémore à sa façon le 50ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale (et par-là même les bombardements de Hiroshima et Nagasaki.) avec trois superbes récits de guerre, publiés entre février et septembre 1995 dans Shonen Jump, puis compilés dans un recueil d'histoire courte : La mélodie de Jenny en février 1996. Suit le très joli cinquième opus de Splash ! qui paraît en novembre 1995 dans le bimensuel All Man.

Hôjô a pris goût aux histoires très adultes et début 1997, il soumet à Shueisha une histoire pour Shonen Jump qu'il trouve très drôle. Jump refuse par peur de choquer les parents et lui propose de la publier dans All Man. Ce mensuel, destiné aux jeunes adultes, va lui permettre de prendre plus de liberté. Au mois d'avril 1997, les lecteurs découvrent un récit inédit et très intéressant portant le nom de Family Compo. Le succès est immédiat et Hôjô retrouve le rythme des séries longues.

UN STYLE INIMITABLE

Le style graphique
Tout auteur qu'il soit écrivain, dessinateur ou autre ne présente jamais dès ses débuts un style poli dans la perfection. Son œuvre évolue progressivement au gré de ses expériences, de ses échecs et de ses succès, des efforts qu'il porte à son travail. Et Tsukasa Hôjô n'échappe pas à la règle…
Le style graphique du mangaka a connu des évolutions successives assez marquées, que l'on pourrait répartir en trois phases.

1980-1983, des débuts hésitants
Quand il commence en 1980, je suis un homme ! et Cat's Eye, on remarque que les personnages masculins et féminins présentent un faciès plutôt ingrat, parfois des corps mal proportionnés et un physique d'adolescent qui colle mal à l'âge supposé des personnages.
Aucune fantaisie n'est autorisée dans la construction des pages et l'agencement des cases reste classique.

1984-1987, en amélioration constante
Dès 1984, les progrès sont frappants : les détails des personnages (plis des vêtements, reflets sur la chevelure) sont plus variés. Les traits des personnages s'affinent considérablement et les membres mal proportionnés (jambes trop longues) sont bien moins fréquents.

1988-1991, une époque charnière
La dernière étape intervient à cette période durant laquelle les progrès du mangaka se réalisent à un rythme soutenu. Les case pleine page ne sont pas encore légion, mais les innovations graphique se multiplient avec l'introduction de personnages mannequins, par exemple Laura / Kaori de City Hunter a des mensurations de 100-60-90. La déformation des personnages (grimaces, Super Deformed) de City Hunter apparaît fréquemment pour marquer les ruptures du ton du récit. Enfin, les jeux de lumière sur les contours des personnages et la plus grande diversité des plans de vue permettent de réaliser quelques effets graphiques. Bref, les derniers volumes de City Hunter ne sont pas à lire : ils sont à admirer !

Les décors
Excellentes graphiquement parlant, les perspectives sont d'un réalisme troublant et les prises de vue de la mégalopole Tokyo y sont minutieusement transposées. Des buildings de Shinjûkû aux vieux temples shintô et bouddhistes, tout y est représenté.
Hôjô a situé les ¾ de ses héros (Cat's Eye, City Hunter, Taxi driver et d'autres) dans le quartier futuriste et palpitant de Shinjûkû : quartier des affaires le jour, mais aussi quartier chaud la nuit. C'est dans cet arrondissement que se situe également My City, le fameux building grand magasin qui abrite la gare de Shinjûkû où Nicky/Ryô et Laura/Kaori entrent en contact avec leurs clients.
Avec Sous un rayon de soleil, Hôjô quitte l'urbanisme chargé et l'architecture verticale de Tokyo pour les vertes vallées de la province japonaise. Une reconversion réussie puisque le mangaka parvient à représenter avec le plus grand réalisme et une certaine sensibilité la beauté de la flore, et ce en noir et blanc avec de la trame pour seul matériau !
Il faut pourtant noter que sa carrière n'est pas dictée que par sa passion des armes à feu ou des véhicules motorisés. Pour s'en convaincre, il suffit de lire les 3 volumes de Sous un rayon de soleil (manga écologique empreinte de poésie romantique et de spiritualité qui tente à sa manière de réconcilier l'homme et la Nature) et ainsi découvrir le profond attachement de l'auteur pour la nature. De la même manière, son dernier titre Family Compo (une histoire dans la lignée du PACS) se situe bien loin de l'univers impitoyable décrit dans City Hunter ou Cat's Eye.

Le comique
Le comique est omniprésent dans les mangas de Tsukasa Hôjô. Dans les scènes les plus tendues, il n'est pas rare qu'une petite touche d'humour complètement décalée vienne rompre avec le contexte dramatique. Le comique se manifeste aussi par de nombreuses grimaces des personnages, plus communément appelées "gueules tordues" : une bouche béante, des yeux se limitant à un trait ou à un point, qui viennent transformer toute discussion sérieuse en une scène des plus loufoques…

Tsukasa Hôjô et son monde
Il est indispensable de découvrir les "saynètes" publiées entre deux chapitres de Cat's Eye, où l'auteur et ses assistants faisaient part au lecteur des difficultés du métier de mangaka, de la pression incessante de l'éditeur pour rendre le travail à temps et d'autres aspects plus anodins de la vie quotidienne.
Ce rapport privilégié avec le lecteur n'est pas propre qu'à Tsukasa Hôjô.
Plus singulière est la pratique qui consiste pour un mangaka à se représenter en plein milieu d'une de ses planches, disputant la vedette à ses personnages le temps d'une scène. On peut donc retrouver Tsukasa Hôjô au café Cat's Eye, sirotant une tasse ou échangeant quelques mots avec les sœurs Kisugi.
D'autres fois il s'agit d'un individu lambda, perdu dans la foule Tokyo. Quoiqu'il en soit, il reste toujours facile à reconnaître, affublé de ses légendaires lunettes noires.

D'autre part, Tsukasa Hôjô se plait à entretenir une filiation entre ses différents manga en faisant apparaître ici et là des personnages crées précédemment. Ainsi dans le pilote, Ryô/Nicky fréquente régulièrement le café Cat's Eye et discute le temps de deux cases avec Tam/Hitomi. Toujours dans City Hunter Mammouth montre à Ryô sa collection de manga de Cat's Eye. Dans Taxi driver, Hôjô fait habiter son héros dans le même immeuble que Ryô et Kaori et l'on peut même assister à une scène de ménage en les deux coéquipiers.
Dans Rêve d'été, l'héroïne possède dans sa chambre une poupée à l'effigie de Mammouth, et lors de sa plongée dans le coma, la jeune femme se retrouve le temps d'une page dans la peau d'Hitomi avec Toshio aux trousses et se fait ensuite agresser par un Ryô en caleçon, écrabouillé par l'intervention massive de Kaori.

SES ŒUVRES

SPACE ANGEL
Inédit en France. Histoire fantastique assez courte, réalisée en 1979 et récompensée par le prix Osamu Tezuka.

JE SUIS UN HOMME (ORE WA OTOKO DA)
Nouvelle de 31 pages, publiée en août 1980 dans l'hebdomadaire Shonen Jump.
Présente la dualité de la société japonaise moderne, éclatée entre tradition shintô (religion d'état jusqu'en 1945), représentée par un lycée traditionnel et réservé aux garçons, et la culture occidentale et chrétienne, incarnée par les jeunes filles d'un lycée catholique. Guerre des sexes et culturelle.

CITY HUNTER : XYZ + DOUBLE-EDGED
Nouvelle de 45 et 31 pages. Publiées en décembre 1983 et février 1984.
Deux pilotes (sombres et violents) de CITY HUNTER présentant déjà tous les ingrédients : les gros calibres, les "méchants pas beaux", la jolie cliente, etc.

HISTOIRE DE CHATS (NEKO MANMA OKAWARI)
Nouvelle de 45 pages. Publié en février 1986 dans le Shonen Jump.
Un photographe sauve un chat et rencontre sa propriétaire, avec qui il sympathise. Mais cette dernière a un comportement étrange et des talents de cuisinière plutôt singuliers.

SPLASH !
Inédit en France. Publié en avril 1987 dans le Super Jump.
Une jeune actrice et un cameraman au bord de la rupture vont se réconcilier en plein tournage sous les yeux sidérés du reste de l'équipe.

SPLASH ! 2
Inédit en France. Publié en juin 1987 dans le Super Jump.
Présente un jeune père de famille qui assiste, du banc d'un square, aux jeux de sa petite fille avec un garçon du même âge. L'occasion pour lui de se remémorer sa propre histoire d'amour avec son amie d'enfance. Mais l'amitié, transformée en relation amoureuse à l'adolescence, se terminera quelques années plus tard sur le quai d'une gare… Retour au présent : la petite fille présente à son père son nouveau copain, dont la mère se trouve être, fruit du hasard le fameux amour de jeunesse.

LE CADEAU DE L'ANGE (TENSHI NO OKURIMONO)
31 pages. Publié en septembre 1988 dans le Shonen Jump.
Le Cadeau de l'ange amorce une trilogie de recueils de nouvelles 'sérieuses'. Le voyage commence avec les simples histoires d'amour qui, comme toute histoire d'amour qui se respecte, ne sont jamais simples. Se connaissant depuis leur plus tendre enfance, 2 étudiants verront leur amitié perturbée par l'arrivée de la petite Anna qui les appelle papa et maman.

SPLASH ! 3
Inédit en France. Publié en novembre 1988 dans le mensuel Super Jump.
Un jeune homme se remémore sa rencontre avec une belle jeune femme issue de la haute société et la belle romance qui s'ensuivît. Malheureusement, l'élue est déjà promise à un bon parti choisi par ses parents, et le jeune couple en sursis est contraint de se séparer.

SPLASH ! 4
Inédit en France. Publié en avril 1989 dans le mensuel Super Jump.
Même sujet que dans Splash ! 3 mais avec la séparation entre une jeune femme photographe et son petit ami.

TAXI DRIVER
39 pages. Publié en février 1990 dans le Shonen Jump.
Un jeune vampire chauffeur de taxi prend sa dernière cliente de la nuit. Elle se révèle être une belle jeune fille vierge et innocente : autrement dit la victime idéale. Mais au moment de profiter qu'elle se soit endormie il est gêné par les chaudes larmes qui perlent le long des joues de celle-ci

COMPLOT DE FAMILLE (FAMILY PLOT)
46 pages. Publié en mars 1992 dans le Shonen Jump.
Un homme perd la mémoire en tombant dans les escaliers après avoir tenté de faire accepter sa future femme à son fils adoptif.

REVE D'ETE (SHÔJÔ NO KITSEKU)
Publié en octobre 1992 dans le Shonen Jump.
Une jeune fille a une phobie de l'eau qu'elle ne s'explique pas, de même que la peur irraisonnée qu'elle éprouve envers son père. Le rêve qu'elle fait depuis des années est peut-être la clef du mystère.

LE TEMPS DES CERISIERS (SAKURA NO HANA SAKUKORO)
51 pages. Publié en janvier 1993 dans le Shonen Jump.
L'histoire explore les connexions qui peuvent s'établir entre l'homme et la nature, quand on sait être à son écoute.

SOUS UN RAYON DE SOLEIL (KOMOREBI NO MOTODE)
Début de publication dans le Shonen Jump en juin 1993. Fin de la publication en décembre 1993. 3 volumes. 11.2 x 17. Environ 200 pages chacun. Sens de lecture japonais.
Une trilogie pastorale. Tsukasa Hôjô dévoile les rapports que les humains pourraient avoir avec la nature, s'ils savaient être à son écoute, tout en conservant le ton dynamique, le trait sublime et l'humour omniprésent qui font sa griffe. On retrouve Sara du récit Le temps des cerisiers.

LES LIMITES DU CIEL (SHONENTACHI NO SENJO)
68 pages. Publié en avril 1995 dans le Shonen Jump.
Décrit les sentiments d'un jeune homme formé pour devenir un kamikaze (désigne ces soldats qui s'envolaient pour s'écraser contre les porte-avions américains).

AMERICA DREAM
61 pages. Publié en septembre 1995 dans le Shonen Jump.
Un jeune japonais, de l'équipe de base-ball du Japon, se voit sélectionné pour une équipe américaine lors d'un match aux USA. Il voit là l'occasion de subvenir correctement aux besoins de sa famille. Mais, le contexte politique entre les 2 pays n'est pas vraiment propice aux échanges Etats-Unis/Japon.

SPLASH ! 5
Inédit en France. Publié en novembre 1995 dans le bimensuel All Man.
Aborde les relations difficiles entre un peintre et sa fille adolescente.

PARROT
Récit de 5 histoires d'amour initialement écrit pour satisfaire la commande d'un magazine de mode. C'est un roman-photo dont les photos ont été retouchées à l'ordinateur, à l'exclusion des vêtements, puis redessinées par Hojô.

ANGEL HEART
2 volumes parus - Chez Bunch Comics mais pas en France.
Glass Heart est une tueuse professionnelle qui travaille pour une puissante organisation. Pourtant, lorsqu'elle croisa la petite fille de sa dernière victime, revenue avec des glaces, son coeur se brisa. Elle tente alors de se suicider mais seul son coeur est endommagé durant la chute. Un coeur est alors volé pour le lui transplanter. Mais ce n'est pas n'importe quel coeur...

IL y a aussi 3 ARTBOOKS

MES SOURCES
Fanzine de Mr Lebourdais Florian E News Special
Dreamland
Mangavore
L'univers de City Hunter

Elinor Grand Sourire